Mieux comprendre son cheval par les 5 sens
Le cheval possède 5 sens principaux : La vue, l’ouïe, l’odorat, le toucher et le goût qui influencent très fortement les réactions parfois imprévisibles qu’ils peuvent avoir. Chacun d’eux ont des caractéristiques spécifiques qu’il est très important de connaître pour pouvoir mieux comprendre son cheval.
Les comportements qui nous surprennent parfois sont simplement dû à une autre façon d’entendre, de voir, de sentir, de toucher ou goûter. Vous allez découvrir dans cet article ce qui me semble essentiel à savoir et connaître sur les 5 sens du cheval afin d’avoir une meilleure compréhension de son cheval.
1. La vue
La vision du cheval lui permet, grâce à la position latérale de ses yeux, d’avoir un champ de vision quasi panoramique. Il lui suffit de tourner la tête pour voir dans les zones d’angle mort. Il nous voit donc en partie lorsque nous sommes sur son dos. Des mouvements inhabituels ou brusques peuvent le surprendre.
Il ne faut pas oublier que le cheval est un animal de proie, il a donc un instinct de fuite. Son œil est fait pour percevoir le mouvement lui permettant d’analyser la situation et de fuir au moindre danger. Ne vous étonnez donc pas que votre cheval s’effraie d’un simple linge qui sèche au vent.
Sa perception
Il est également plus sensible que nous au contraste de lumière et aux reflets. Il peut arriver que le cheval dans la forêt fasse des écarts à cause des tâches de lumière sur les arbustes alors que le reste du chemin ou de la végétation est sombre. De même lorsqu’il est dans le manège et que les fenêtres du toit projettent sur le sol des barres plus sombre, il peut se mettre à les enjamber, éviter ou sauter (Je suis sûr que cela vous est déjà arrivé).
Il met plus de temps que nous a s’accoutumer au changement d’intensité lumineuse. En passant d’un endroit éclairé à un endroit sombre, comme l’écurie ou le van, il est aveuglé plus longtemps. Il peut alors refuser d’avancer le temps que sa vision s’accommode, intitule de le forcer, il s’suffit d’être patient !
La conformation des muscles de ses yeux ne lui permettent pas de voir de loin et près en même temps. Ainsi, pour voir de près il devra baisser la tête et s’approcher pour mieux détecter l’objet ou la grille à passer. A l’inverse, pour voir de loin il lui suffira simplement de lever la tête. Ainsi un cheval qui va sauter un obstacle a donc besoin de lever l’encolure pour aborder l’obstacle et ainsi pouvoir analyser la hauteur et la largeur à franchir.
2. L'ouïe
Pour mieux comprendre son cheval, cela passe également par l’observation. Ses oreilles sont extrêmement mobiles et c’est l’unique membre du cheval capable d’être rotatif. Elles pivotent dans toutes les directions afin de capter le moindre bruit. Dès que le cheval entend un bruit, il va diriger ses oreilles vers celui-ci et même tourner la tête pour pouvoir l’identifier visuellement.
Les sons
Le cheval entend aussi des sons que nous ne sommes pas capable d’entendre comme les ultrasons. Il peut donc sursauter à des moments ou il nous semble ne rien avoir parce que lui à perçu un son inaudible selon notre ouïe. Il est donc plus sensible également à la fréquence des sons comme la musique, veillez à ne pas mettre le son trop fort si vous en utilisez à l’écurie.
3. L'odorat
Le cheval a un odorat beaucoup plus développé que le notre. Il lui permet entre autre de trouver de l’eau, de détecter une jument en chaleur à 800 mètres et surtout de trouver ou se cache nos sacs de bonbons et carottes !
Les odeurs
Quand une odeur est nouvelle pour lui, il va adopter une posture caractéristique : Le flehmen. Il va lever la tête, étendre son encolure et replier sa lèvre supérieur en découvrant ses narines afin d’emprisonner l’odeur dans ses naseaux. Cela va lui permettre de mieux l’analyser grâce un organe spécial que l’homme ne possède plus.
L’odorat chez le cheval lui sert également à reconnaître les autres individus. Lorsque deux chevaux se rencontrent, ils vont d’abord se sentir les naseaux ou sentir les crottins. C’est la même chose quand vous allez vers un cheval, présenter lui d’abord vos mains.
4. Le goût
Alors qu’une grande attention est portée à l’alimentation du cheval, on ne connait que très peu de choses sur ses capacités gustatives.
Le goût est lié à deux autres sens : L’odorat et le toucher. En effet, pour trouver sa nourriture, le cheval doit la sentir, mais aussi la localiser grâce à ses vibrisses.
Le cheval est capable comme nous de distinguer les goûts, sucrés, salés, amers et acides. Le cheval à la base est en principe peut attiré par le goût sucré, mais la fréquentation de l’être humain l’y a habitué.
Il doit être très rigoureux sur ce qu’il mange car il ne peux pas vomir. Tous les individus ne réagissent pas de la même façon aux différents goûts.
5. Le toucher
Les chevaux sont particulièrement sensibles au toucher. Ils sont plus sensible à certains endroits comme la tête, les oreilles, le dos, les flancs, le ventre et l’intérieur des jambes.
Des outils indispensables
Le cheval peut faire frémir/trembler une partie de son corps lors d’inconfort ou pour chasser des mouches. Il s’agit du muscle peaucier qui se situe au niveau du garrot, du dos, des côtes, des flancs et va jusqu’au genoux et jarrets. L’encolure y est dépourvue, c’est pour cette raison que le cheval secoue la tête ou tape du pied pour faire fuir les mouches.
Il a également des poils tactiles ou vibrisses autour du menton, des naseaux des yeux. Ceux-ci vont lui permettre de sentir par exemple un objet qui se trouve sous son menton qu’il ne voit pas pour ainsi éviter de s’y cogner. Ses poils sont comparables ou moustache du chat.
Gardez aussi à l’esprit qu’il n’y a pas besoin d’utiliser la force pour qu’il comprenne, une simple mouche qui se pose sur lui de même pas 1 gramme peut le faire réagir !
Le 6ème sens
Je souhaitais tout de même parler d’un sens bonus qui n’est peut-être pas reconnu scientifiquement mais qui est tout de même très important pour mieux comprendre son cheval. Selon moi le cheval ne possède pas que 5 sens mais bien plus notamment celui que l’on pourrait qualifier de 6ème sens.
Il lui permettrait entre autre de sentir le changement de météo bien avant nous et chez certains chevaux très sensibles, cela pourrait même leur provoquer des coliques. Notamment en cas de changement de saison ou à l’arrivée de la neige par exemple.
Les énergies
Les chevaux sont très sensibles aux énergies et aux vibrations. Le cheval sent à l’instant même où vous vous approchez de lui, votre état d’esprit : Si vous êtes en colère, énervé, joyeux ou triste. Il capte si bien vos émotions que son état vibratoire s’en verra influencé. C’est ce qu’on appelle l’effet miroir ou éponge.
Il est important de savoir que lorsque nous sommes sur leur dos, nous sommes assis directement sur leur chakra du plexus solaire *(Chakras : il existe 7 points du corps où se concentre l’énergie vitale). Ce chakra est le centre de gestion des émotions et impact directement l’émotionnel de l’animal.
Si ce chakras est déséquilibré, le cheval peut devenir instable émotionnellement. Sur le plan physique, ce chakra concerne : Système digestif, système nerveux, fois, reins, estomac et pancréas
Ils ressentent également les émotions de leurs congénères et se servent entre autre de ce que l’on appelle la *télépathie (*communication directe de pensées entre deux esprits sans utiliser la parole) pour communiquer avec tout le règne animal et même humain. C’est sur ce principe que repose la communication animale qui se fait sous forme de ressentis, images, odeurs, paroles etc
Conclusion
Il est également important de garder en tête que chaque cheval est différent, à sa propre sensibilité et personnalité. Gardez aussi à l’esprit qu’il n’y a pas besoin d’utiliser la force pour qu’il comprenne, une simple mouche qui se pose sur lui de même pas 1 gramme peut le faire réagir ! alors oubliez les relations de force et concentrez-vous davantage sur vos sens.
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